NAOMI SHEMER: YERUSHALAYIM SHEL ZAHAV / JERUSALEM D’OR

Cette chanson Israélienne populaire écrite par Naomi Shemer décrit les aspirations séculaires du Peuple Juif en vue de son retour ultime à Jérusalem. Publiée trois semaines seulement avant le début de la Guerre des Six jours en 1967, alors que la Vieille Ville de Jérusalem était encore sous contrôle Jordanien, cette chanson est devenue un cri de guerre pour les troupes et le public Israéliens tout au long de la guerre. En entendant que les parachutistes qui ont libéré la Vieille Ville le troisième jour de la guerre ont chanté cette chanson sur le Mur Occidental, Shemer a ajouté le dernier verset, transformant le tube déjà aimé d’une chanson de désirs en une victoire. La chanson est devenue si populaire qu’il a même été suggéré de remplacer l’Hatikvah comme hymne officiel de l’État d’Israël en 1968. Une traduction en français des paroles est visible à l’écran et ci-dessous. Voir les paroles en Hébreu du refrain ci-dessous et les paroles complètes en Hébreu ici.

ירושלים של זהב
ושל נחושת ושל אור
הלא לכל שירייך
אני כינור

L’air des montagnes est limpide comme le vin
et l’odeur des pins
est portée par le vent du soir
au son des clochettes.

Tandis que dorment l’arbre et la pierre
enfouie dans son rêve,
la ville qui reste solitaire
une muraille dans le cœur.

Jérusalem d’or, de bronze et de lumière,
Pour toutes tes chansons, ne suis-je pas un violon ? (bis)

Nous sommes revenus aux puits des eaux,
au marché et sur la place.
Un shofar appelle sur le Mont du Temple
dans la Vieille Ville.

Et dans les grottes des rochers
Des milliers de soleil rayonnent
Nous reviendrons et descendrons vers la Mer Morte
Par la route de Jéricho.

Jérusalem d’or, de bronze et de lumière,
Pour toutes tes chansons, ne suis-je pas un violon ? (bis)

Mais venue aujourd’hui chanter pour toi
Et te tresser des louanges
Je ne suis pas à la hauteur du moindre de tes enfants
ni du dernier des poètes.

Car ton nom brûle les lèvres
Comme le baiser d’un séraphin
Si je t’oublie Jérusalem…
Toi qui es toute d’or.

Jérusalem d’or, de bronze et de lumière,
Pour toutes tes chansons, ne suis-je pas un violon ? (bis)